Comme les graines absurdes des destins imprévus
Tourterelle emplumée de bruines cotonneuses
J’avais affaire ailleurs pour m’occuper de toi
Jeunes émoustillées par des bouts de vieillards
Retombant de la table au bout de ses ridelles
Avec les cris d’oiseaux accompagnant les morts
Et les faibles hurlant de joie à ces spectacles
Jamais je n’aurais dit pouvoir en faire autant
Que de voiles étendues sur des mers dégueulasses
Pour pouvoir s’arrêter à ces genoux mendiants
Encore nous faut-il abreuver les ciboires
Un autre jour peut-être on fera le chemin
L’œil bruyant des chaumines éteintes
Jamais nous n’aurons vu telle des confitures
Justement accablés nous coinçons les gentianes
Oui tu seras un jour autre que tu ne penses
Jadis un gars du coin a franchi les haies vives
Il devait s’en moquer quand il est mort en juin
J’y vais de ce pas en chantant des refrains
Comme on en voit sur l’eau qui gîtent les bateaux
Des forçats étonnés jonglent avec le hasard
Des propos agressifs flattent bien l’auditoire
Tout faux pronostic enfume les étoiles
Gercé dans un taillis de brouilleuse mémoire
Gens qui rient au-delà des vertes anémones
Jamais plus nous n’aurons les raisons de la chose
Dommage qu’elle soit là quand d’autres sont partis
Badaches retroussées sur des bittes immondes