Madame Bovary

Emma pensait sans cesse aux plaisirs de la chair ; il se mêlait dans son esprit toute la rancœur accumulée contre son mari et contre le ruffian qui l’avait abandonné et tout le plaisir que lui donnait Léon, son nouvel amant. Mais les difficultés pour assurer des rencontres plus nombreuses et plus rapprochées commençaient à la lasser, elle se sentait amoureuse de lui tout en regrettant de ne pas avoir l’opportunité de baisades plus fréquentes. Justin arrivait à point nommé ! Parfois sa méditation portait sur les comparaisons que, malgré elle, elle établissait entre ses partenaires. Charles n’avait pas que des défauts. Il était souvent prêt pour coïter et elle devait bien reconnaître qu’il était endurant et prévenant. Il faisait ce qu’il fallait pour que sa femme jouît à chaque rencontre. Il avait une verge longue et fine qui ne la blessait pas, même la première fois elle n’avait guère souffert de la perforation de son hymen. Emma malgré ses attachements extérieurs ne refusait jamais de se donner à son mari. Il n’aurait pu se douter un seul instant qu’elle trouvait ailleurs des compléments à son bonheur et à ce qui fallait bien appeler sa concupiscence. Il était délicat et prudent dans leurs rapports et ne dérapait jamais vers des horizons plus exotiques et condamnés par l’église. Il ne pouvait savoir que sa femme était devenue savante comme une hétaïre aux jeux de la coucherie version anale…

…Habituée aux dimensions modeste de Charles elle eut la surprise de découvrir dans les hauts de chausses de Rodolphe une chose qu’elle trouva énorme au début de leur relation, tant et si bien qu’elle pensa être dépucelée pour la deuxième fois quand il la prit dans l’herbage, au petit jour et qu’il la laboura en ahanant de plaisir. Elle s’y fit vite et apprécia la différence de taille et cette pesanteur qu’elle sentait en elle à chaque fois. Elle considéra les relations avec son mari comme une sorte de délassement, de détente après les féroces étreintes de son amant. Rodolphe par ailleurs habitué aux relations tarifées et inventives de ses multiples conquêtes, commençait à s’ennuyer un peu sur le ventre d’Emma. Elle exigeait de lui qu’il raconte ses aventures avec les détails les plus crus. Ce qui au début était une sorte d’amusement devint le piment de leurs rapports. Elle ne se satisfît point du simple récit et exigeât des exemples actifs, des travaux pratiques. C’est là qu’il commença à lui apprendre les mots les plus crus, les ordures clamées par ses catins quand elle se laissaient emporter par la lubricité. Il lui apprit à faire des miracles avec sa bouche et dû reconnaitre sa maîtrise parfaite au bout d’un temps d’apprentissage vraiment court : c’était une élève appliquée et enthousiaste, particulièrement douée. Il lui avoua même ses relations avec quelques bardaches et les petits jeunes gens qu’il avait connus dans les hammams du Caire. Ici aussi il dût lui montrer par l’exemple ce que l’on ressentait par là. Emma n’aurait jamais pensé que ce lieu de sortie un peu dégoutant pourrait se muer en une entrée accueillante et recherchée. Il prit quand même quelques précautions, la prépara longuement avec force potions qu’il avait dans son armoire et ne la fit point saigner. Quand il fut entièrement en elle et qu’il ajouta à cela un maniement d’un doigt savant du premier chemin elle ressentit une plénitude nouvelle et jouit très longuement. Par la suite elle exigeât fréquemment que son amant la sodomise pour finir leurs ébats…

…Quand elle crut être guérie de sa fièvre pour le traître et lâche maraud, et qu’elle eut passé le stade mystique et douloureux de sa rage morbide, elle revint aux plaisirs de la chair avec le petit clerc qui s’était dessalé entre temps. En effet Léon avait profité du séjour dans la grande ville pour se dévergonder et apprendre le plus possible de la vie de jeune homme et de la fréquentation des pierreuses. Il accumulait les rencontres avec les plus perverses des béguineuses ou des demi-mondaines. Pour tout dire il n’eut que très peu de relations avec les dames non vénales, même si quelques étudiantes ou ouvrières vinrent égayer son parcours libidineux. Elles manquaient toutefois de pratique et souvent restaient réservées pendant l’acte. Elles ne pouvaient lui faire oublier les savantes bagasses sources de ses plaisirs les plus débridés. Il eût continué cette vie de bâton de chaise si une alerte cuisante n’avait pas tiédi ses ardeurs : il avait contracté une coulante sévère et la peur qui le saisit ajoutée aux conseils de prudence du médicastre qui lui avait fait tout un cours sur la gonorrhée l’assagit pendant quelques temps. C’est à ce moment qu’il revit les Bovary et que sa passion jamais éteinte se raviva comme un feu de forêt dans les landes venteuses. Il entama sa relation avec Emma en se gardant de toute tentative de conclusion physique jusqu’à ce que le carabin l’autorisât à reprendre le cours de sa vie sensuelle en y mettant des précautions. En y mettant donc des gants de dames ou autres chemisettes. Tout cela retarda considérablement le moment où le jeune homme voulut se déclarer et obtenir l’essentiel de l’objet de son désir, il hésitait ne voulant pas risquer de contaminer sa future partenaire ou la choquer avec une pratique dont elle était sûrement ignorante. Ce que lui-même ignorait c’est que dans son apprentissage de la paillardise, un grand chapitre avait été consacré à ces objets et elle avait pu expérimenter avec Rodolphe de multiples lettres françaises comme disent les anglais. Des séances hilarantes avaient été consacrées à des essayages et à de nombreux tests de résistance. Elle eût pu enseigner à Léon tout ce que la science moderne peut offrir à celui que la curiosité ou le vice attirent sur ce sujet.  Dans le fiacre qui accueillit leurs premiers débordements, au milieu de son zèle fiévreux à se découvrir et à exposer à ce nouveau Céladon tout ce que la nature lui avait dispensé de plus joli et de plus appétissant elle ne perdait pas de vue le jeune homme entrain de quitter ses pantalons à sous pieds et ses caleçons avec une précipitation maladroite et charmante. Elle eut pourtant à retenir un fou rire quand il exhiba un exemplaire tout neuf du Parisien dentelé le préservatif à la dernière mode !…

…Emma rêvait, elle avait surpris le petit Justin en débraillé qui se secouait le membre en se triturant les bourses. Il était derrière le rideau de velours bordé de guipure qui isolait la partie de la chambre où l’on faisait toilette. Au travers les jours de la broderie il pouvait observait la dame qui se croyant seule avait quitté sa chemise et posé sa culotte ouverte, elle se passait le gant mousseux de savon blanc entre les cuisses. Elle apercevait dans le coin du miroir le jeune effronté qui se maniait en ouvrant largement la bouche. Loin de s’effaroucher, elle sentit monter en elle une vague de désir et se surprit à imaginer un discours qu’elle préparait dans sa tête ; elle y accumulait les mots libidineux que Rodolphe à la fin de leurs aventures lui avait enseigné pour pimenter leurs rapports qu’il avait fini par trouver trop conjugaux. En un tour de main elle se rinça et s’essuya la fleur et doucement écarta le rideau pour contempler le petit commis qui se répandait sur le tapis en gémissant. Au dernier moment il avait fermé les yeux et les rouvrant découvrit devant lui une Emma entièrement nue qu’il n’avait jamais imaginé dans ses rêves les plus fous. Il s’attendait pour le moins à une remontrance sévère ou même un soufflet mais pas à ça : elle le saisi par le membre et se baissant elle engloutit son prépuce tout luisant de foutre jusqu’au fond de sa gorge. Il n’avait jamais ressenti cela, il crut bien en mourir, mais il était fort jeune et robuste, en peu de temps son ardeur revint et il tendit dans ces lèvres avides un vrai vit d’homme fait et bien doté. Se relevant et se tournant elle lui tendit un derrière tout frais et rose qu’elle écarta lui révélant l’adorable spectacle de ses deux fleurs sombres et délicates qu’il pénétra d’un seul élan sans voir où, jusqu’à sentir sur son ventre la douceur de ses fesses. Il venait d’avoir son plaisir, pour recommencer le processus il mit suffisamment de temps pour que sa compagne pu à son tour se libérer. Elle eut un orgasme des plus brûlants et entra dans une longue jouissance qui tordait son corps et ses membres. Justin put encore éjaculer et tous deux connurent un plaisir inouï et durable. Ils étaient heureusement seuls dans la maison et Justin put s’échapper sans ennui. Par la suite, Emma profita largement des vigueurs de l’adolescent qui se montrait insatiable et de plus en plus expérimenté ! Elle avait à sa disposition deux amants jeunes et vigoureux entièrement soumis à sa lasciveté et avec les intermèdes assurés par Charles, Emma devait jouir plusieurs fois par semaine…